Nous avons urgence à défendre le petit et le moyen solaire photovoltaïque, filière qui pourrait être fortement déstabilisée, voire mise en danger, suite aux annonces du Ministre de l’industrie et de l’énergie, Marc Ferracci.
Certes les grandes centrales solaires au sol sont moins coûteuses au kWh mais ce serait aller un peu vite en calcul de ne pas prendre en compte toutes les répercussions économique locales des petites et moyennes centrales.
C’est le secteur qui emploie le plus de monde et qui apporte des ressources économiques au plus grand nombre d’acteurs de nos territoires :
– Collectivités,
– Agriculteurs,
– PME
– Particuliers.
Notre action commune, coordonnée avec celle de l’ensemble des acteurs publics et privés du Lot-et-Garonne, et plus largement de France, doit permettre d’ajuster le projet de l’Etat, pour ne pas occasionner un coup d’arrêt à la dynamique de cette filière, comme le précédent moratoire l’avait fait.
L’énergie solaire est un investissement sans regret :
➡️ Elle facilement déployable,
➡️ Son coût a chuté fortement,
➡️ Chaque panneau produira 30 fois plus d’énergie que celle consommée.
Délaisser les petites et moyennes installations au profit des grandes installations ralentirait la dynamique pour un bénéfice économique nul et une moindre redistribution des avantages financiers en local.
Dans un contexte géopolitique instable, avec une très grande dépendance extérieure, l’énergie solaire doit continuer son déploiement de façon équilibrée.
La décentralisation sur de petites installations à proximité des besoins, apporte de la résilience au système et aux consommateurs finaux.
Au plus fort de la crise énergétique de 2021-2022, l’énergie solaire tout comme l’éolien ont permis d’amortir le choc économique grâce à des prix stables, non soumis à la spéculation des marchés financiers et bien moins vulnérable.
Nous croyons aux installations de petites et moyennes tailles, ainsi qu’à celles de plus grande taille, déployées de manière équilibrée sur notre territoire rural.